Gérer le risque de change en bourse

Investir en bourse en tant que médecin, se protéger du risque de change en bourse, gestion de patrimoine avec Wealthier Life Capital

Est-il possible que votre investissement ait une performance positive mais que vous perdiez quand même de l’argent ?
→ Désolé mais la réponse est oui et la cause : une évolution défavorable d’une devise par rapport à une autre. C’est ça le risque de change.

Concrètement, ça donne quoi le risque de change ?

Prenons un investisseur français qui achète 10 actions d’une société américaine cotée au NYSE à New York.
Au moment de l’achat :
– L’action vaut 100 $
– 1 euro vaut 1,3 $
→ Il doit donc débourser 769 € pour acheter les 10 actions (=1000$/1,3)

Au moment de la revente : de ses 10 actions
– L’action vaut 110 $
– 1 euro vaut 1,5 $
→ Son investissement vaut 1100 $ = 733 €

L’action a donc eu une performance de +10% mais entre temps l’euro s’est apprécié face au dollar (le dollar s’est affaibli face à l’euro) et l’investisseur se retrouve avec une performance négative de -4,7% (perte de 36 €) alors que l’action s’est appréciée de 10%.

Lorsque vous passez ce type d’ordre en bourse, c’est votre courtier qui fait automatiquement la conversion de devises au taux de change en vigueur au moment de la transaction.

Les obligations étrangères sont aussi concernées par le risque de change

Vous décidez d’investir dans des obligations étrangères qui ne sont pas libellées en euros (ex : dollar canadien) car vous trouvez que le rendement proposé est supérieur à celui d’une obligation libellée dans votre devise nationale (ex : euro).
Votre rendement global sera lié à la performance de l’obligation (coupon, prix de cession…) mais également à l’évolution du taux de change euro/devise étrangère.

Et il est possible qu’un rendement brut élevé soit ensuite annihilé par une évolution défavorable du taux de change : dans ce cas, le surplus de rendement a été “mangé” par le risque de change qui s’est concrétisé.
Et à l’inverse, une appréciation de la devise dans laquelle vous avez acheté votre obligation, vous permettra de dégager une performance encore plus élevée.
Ça fonctionne dans les 2 sens (mais personne ne peut prévoir l’évolution de la parité euro/dollar par exemple) !

Les ETF peuvent être impactés par le risque de change en bourse :

Ex : Un ETF S&P 500 non hedgé (=non couvert contre le risque de change), acheté en euros par un investisseur français, suit l’indice américain coté en $.

La performance de cet ETF (acheté en euros) sera : 
– Celle de l’indice S&P 500 en $ 
– Ajustée de la variation du $ face à l’euro 

Votre performance en bourse (actions ou obligations étrangères non libellées en euros) est liée d’une part à la performance intrinsèque de vos actifs et d’autre part à la variation du taux de change (évolution des devises les unes par rapport aux autres).

Les entreprises le savent : elles achètent des produits libellés dans une devise pour leur production et peuvent vendre leur produit final dans une autre devise.
Afin de se couvrir contre le risque de change entre importations/exportations, elles ont recours à des mécanismes de couvertures (produits dérivés / options, contrats à terme…)
Ce qui compte pour une entreprise ce sont surtout les pays (et donc les devises) dans lesquels elle réalise son chiffre d’affaires (ex LVMH avec ses ventes en Chine).

En tant que particulier investisseur, il n’est pas nécessaire d’aller aussi loin dans la couverture (on parle de “hedge”) de son portefeuille.

Comment se couvrir contre le risque de change en tant qu’investisseur ?

Nul besoin d’être un matheux ou un trader : il suffit de diversifier son patrimoine !
Rien de mieux pour limiter l’impact d’une évolution défavorable d’une devise par rapport à une autre que de s’exposer volontairement à de nombreuses monnaies de zones géographiques différentes.
En investissant dans des entreprises qui réalisent leurs chiffres d’affaires sur plusieurs continents avec un rayonnement international comme avec l’indice boursier MSCI World, qu’il est possible de répliquer avec des ETF : >1500 entreprises dans plus de 20 pays développés avec comme devises du dollar US, dollar canadien, euro, franc suisse, yen japonais…

Diversification = atténuation des fluctuations des devises

Mais peut-on couvrir son portefeuille autrement contre le risque de change ?

Il existe des stratégies de couverture proposées par les émetteurs de fonds/OPCVM et ETF, on parle par exemple d’ETF hedgé. C’est une sorte d’assurance qui neutralise le risque de change.

Vous pourrez le voir écrit de cette manière :
ETF MSCI WORLD UCITS EUR HEDGED

Mais comme toute assurance, elle a un coût ; non négligeable sur le long terme.
Ce qui signifie qu’un ETF hedgé aura tendance à voir sa performance s’éloigner (et faire moins bien) que l’indice qu’il réplique (“c’est le prix à payer pour le hedge”).

Sur le très long terme, l’impact de l’évolution du taux de change est négligeable.
A court terme, il est plus marqué.

Vous l’aurez compris, lorsque vous regardez les performances historiques et actuelles des différents actifs, n’oubliez pas de prêter attention à la devise correspondante (ex : performance du S&P500 en dollar US) et de comparer avec la performance dans votre devise nationale (performance du S&P500 en euros).
Dans certains cas, vous serez gagnants, dans d’autres pas !
Et la diversification reste une alliée de taille

Pour vous aider dans vos investissements et vous éviter des erreurs préjudiciables, vous pouvez vous reposer sur l’équipe Wealthier Life Capital qui accompagne déjà plus de 40 médecins pour la gestion de leurs investissements en bourse.

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