Lazy investing : comment créer son portefeuille d’ETF ?

Créer un portefeuille solide pour le long terme

La création d’un portefeuille d’ETF pour l’investissement à long terme et, avec l’allocation d’actifs, l’étape la plus importante pour des fondations solides.
L’investissement indiciel a prouvé son efficacité et sa supériorité sur la gestion active pour permettre au particulier investisseur d’obtenir le rendement du marché avec les frais les plus faibles possibles, à condition de savoir gérer la volatilité à court terme (cf. Qu’est-ce que le risque en bourse) et de ne pas permettre de vue ses objectifs financiers clairement établis.

Ne cherchez pas l’aiguille dans la botte de foin, achetez simplement toute la botte.

John Bogle, fondateur de Vanguard et père de l’investissement indiciel

Bâtir l’avenir en étudiant le passé boursier

Il peut être utile de s’aider de sites de back-testing comme Portfolio Vizualiser afin de simuler le rendement global et annualisé d’un portefeuille pour s’en inspirer.
D’emblée, il faut bien avoir en tête que ces back-tests ne permettent, par définition, que des projections futures se basant sur la persistance, toutes choses égales par ailleurs, des performances passées.

Quelques règles simples à respecter en bourse

  • Utiliser des ETF répliquant des indices largement diversifiés : MSCI World pour suivre les pays développés (USA, Europe, UK, Japon…) et/ou S&P 500 (indice le plus diversifié du marché américain) : l’objectif étant de remplir avant tout le PEA.
  • Agrémenter le socle précédent par un ETF répliquant le MSCI Emerging Markets ou Asie émergente afin de ne pas passer à côté d’une partie non négligeable de l’économie mondiale (Chine, Taïwan, Corée du Sud et Inde notamment) 
  • Saupoudrer d’ETF satellites pour la diversification et l’optique d’une éventuelle sur-performance : ETF Nasdaq 100 et/ou Small Caps US – Europe, selon la conviction de l’investisseur. 
  • Utiliser des ETF à faibles coûts : 
    C’est le point fondamental de l’investissement passif sur le long terme : la réduction des coûts doit être un objectif prioritaire.

    Ex : capital de départ : 10k€ avec investissement régulier mensuel de 500 euros, avec rendement annuel espéré de 5% brut de frais de gestion.

    Support 1 avec 1% de frais annuels, capital final à 20 ans : 203’332 euros.
    Support 2 avec 2% de frais annuels, capital final à 20 ans : 180’988 euros.

    1% de différence sur 20 ans est une différence majeure sur la performance globale du portefeuille, en l’occurrence ici 22’344 euros de perdus !
  • Diversifier les émetteurs : iShares, Vanguard, BNPP, Amundi/Lyxor… 
  • Diversifier les différents types de réplication : réplication physique en CTO et réplication synthétique en PEA.
  • Opter pour les supports d’investissement les moins chers : PEA dans des banques en ligne à coûts limités, CTO de banque en ligne ou courtiers européens (Degiro par ex.) toujours dans la même optique : limiter les coûts inutiles qui grèvent la performance globale sur le long terme. 
  • Limiter les frottements fiscaux : privilégier les rebalancing en vase-clos (sur PEA et assurance-vie) plutôt qu’en CTO sous peine de payer des impôts à chaque vente en plus-value. 

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Samedi 28 septembre 2024
09:00 – 18:00
Paris


Portefeuille d’ETF diversifié

Au total, un portefeuille diversifié pourrait ressembler à cela :

– ETF World : 80 %
– ETF Pays émergents : 10 %
– ETF Small Caps US : 5 %
– ETF Small Caps Europe : 5 %

En PEA, l’investisseur pourrait opter pour les ETF suivants :

– ETF MSCI World Amundi CW8 (ISIN LU1681043599)
– ETF MSCI Emerging Markets Amundi PAEEM (ISIN FR0013412020)
– ETF Russel 2000 Amundi RS2K (ISIN LU1681038672)
– ETF Lyxor MSCI EMU Small Caps (ISIN LU 1598689153)

Le plus grand ennemi d’un bon plan, c’est le rêve d’un plan parfait.

Carl von Clausewitz

En effet, une fois le portefeuille construit, il est nécessaire de ne plus le modifier mais simplement de poursuivre à la fois l’investissement progressif (méthode DCA) et le rebalancing régulier afin d’améliorer le couple rendement/risque et profiter de la volatilité du marché. 

Beaucoup de particuliers succombent au trading journalier (spéculation) lors des phases de bear-market ou bull-market avec exubérance irrationnelle dans un sens comme dans l’autre et finissent par remettre en cause leur plan initial pour de mauvaises raisons.
L’investisseur qui réussit reste l’investisseur imperturbable qui garde comme cap son objectif financier à long terme. Aucun portefeuille ne permet d’être dans le vert tout au long de l’année, il faut l’accepter.

Les prévisions sont délicates surtout lorsqu’elles concernent l’avenir.

Pierre Dac

Méfions-nous du behavior gap

Tout investisseur est tenté de modifier son portefeuille à la lumière des performances récentes : ajouter un ETF momentum ou un ETF sectoriel etc., surpondérer telle zone géographique non prévue initialement, mais dans ce cas il subit les biais classiques de l’investisseur qui lui feront vraisemblablement perdre une partie de son capital car il risque d’avoir toujours un temps de retard sur le marché (et acheter la bonne performance passée qui sera synonyme de faible rendement à l’avenir).

Pour celles et ceux qui veulent se créer leur portefeuille d’ETF, l’ouvrage d’Edouard Petit (Créer et piloter un Portefeuille d’ETF) figure en bonne place au sein de la bibliothèque de l’investisseur averti.
Avec ce type de portefeuille, l’investisseur est prêt à affronter toutes les situations qui se présenteront à lui ! 


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